dimanche 22 novembre 2009

Bêtise humaine


L'intelligence humaine est une belle chose : je ne me lasse pas de l'admirer, et la rencontrer est un vrai bonheur. Si si, je le dis sans ironie ! Ça arrive parfois dans la vie quotidienne : quelqu'un vous laisse passer à un carrefour, en ne se précipitant pas sur le mètre carré auquel il a droit, il vous rend un petit service bien agréable ; si plusieurs agissent pareil et laissent passer chacun une voiture à tour de rôle, ça rend la circulation plus fluide, et on repart avec l'humeur allégée, en se disant que l'intelligence, ça existe !

Mais la bêtise humaine... est un fléau, une calamité !
Le petit supermarché où je me rends régulièrement a fait l'objet d'un braquage. Pour empocher une somme modique, arriver cagoulés casqués, terroriser tout le personnel en les menaçant d'une arme à feu et tirer en l'air avant de repartir, comme pour bien montrer sa violence, c'est bien sûr affligeant, c'est de la délinquance stupide et révoltante. C'est un vrai traumatisme pour les personnes présentes.
Quelques jours après les faits, lors de mes achats, je perds un peu de temps à la caisse, car la machine a un loupé. Compréhensive, j'échange quelques mots avec la caissière, qui est aimable habituellement, que je ne connais pas mais que je vois souvent, lui demandant si ça va mieux depuis. Elle me répond alors que "tout ça c'est la faute aux parents qui n'éduquent pas leurs enfants !" Et puis, prenant comme interlocutrice plutôt la cliente suivante, qu'elle connaît sans doute mieux que moi, elle commence un monologue sur "et puis je ne suis pas raciste mais...", s'en prenant aux "bougnouls" "qui ont tous les droits", etc.
Je suis bien désolée d'avoir suscité cette discussion haineuse, stérile et stupide... d'autant plus que je n'arrive pas à l'arrêter !
A un moment, tout de même, (je ne sais pas si elle connaît ma profession, mais) elle me prend à parti en me disant que si elle a quelque chose à demander, une aide sociale, elle écrira "Mohamed" sur le formulaire, pour que ça passe mieux ! Je lui réponds que non, ça ne passera pas mieux, ce n'est pas comme ça que ça se passe ; et je repars avec mes courses, agacée et révoltée.
Contre la grippe, il y a un vaccin... mais qu'y a-t-il contre la bêtise humaine ?

dimanche 15 novembre 2009

Balade : cascade de la Conche

Novembre s'avance en grisaille humide, et les arbres n'ont plus de feuilles...
J'ai envie de verdure, là, soudain !
Flash-back sur l'été : vous en souvient-il, quand la chaleur d'août nous faisait rechercher l'ombre ?
Après la Bretagne, nous voici en Auvergne, dans le Cantal, à Vic-sur-Cère : balade en plein midi vers la cascade de la Conche.














En ce plein été, la cascade est presque à sec. Il faut l'imaginer au printemps, à la fonte des neiges : elle prépare alors l'abondance de la verdure qui l'entoure !
Cycle éternel et fascinant de l'eau en montagne...

Ici, la même balade, en vidéo, en mars : je n'en suis pas l'auteur ! Le contraste est saisissant, la vidéo intéressante -malgré quelques fautes dans le texte-...



Photos : Cath, août 2009

vendredi 6 novembre 2009

Guérande entre les murs










Entre Pays Blanc et Pays Noir, marais salants et tourbe de Brière, s'implante Guérande, ville fortifiée, cité millénaire entre les murs.
Mais les remparts de Guérande n'enferment pas, il protègent ; ils ne défendent plus, ils rendent hommage : de son histoire riche et pleine de sel (en plusieurs sens évidemment), elle a gardé une enceinte complète, rare en France, et un charme certain, qui invite à la balade...

Et n'oubliez pas votre fleur de sel en repartant !


Photos Cath, août 2009.

Dernière photo : poterie de Brigitte,
L'atelier du potier
Le Chêne Creux
44 360 St Etienne de Montluc

mardi 3 novembre 2009

Marais salants de Guérande










Depuis plus de mille ans en Bretagne, l'homme façonne le paysage des marais, en récoltant à la main ce bien précieux issu de la mer, qui n'a rien à voir avec pêche ni poisson, algues ni coquillages : le sel. Grain à grain, saison après saison, le paludier répète les gestes de ses ancêtres : c'est un métier de tradition et de patience, inchangé dans ses techniques et outils depuis le Moyen Âge, sans mécanisation ni produits chimiques. L'écologie, il ne s'en pose pas la question, il la vit au quotidien !

Car, de l'hiver à l'été, il faut algir à la cesse les oeillets de la lotie, bouter et dourer les bassins sans laisser govérer l'eau, adoubler, ourdir et lever les ponts à la lousse à ponter, curer le rai du varzin, entretenir cuve et bardeau, laisser grâler en surveillant l'apparition de draplures, limu, bôle et bigots, et ce, du barbotage à la prise de sel, au boutoué remonter gros sel et fleur de sel sur la ladure et en former un mulon qu'on porte à la salorge...

Si tout ceci vous semble quelque peu... salé, aidez-vous du dictionnaire des marais pour vous... dessaler !

Et pour en savoir un peu plus sur les marais salants de Guérande et les paludiers, voir le site Terre de sel.

Photos : Cath, été 2009
marais de Batz, Guérande et La Turballe