dimanche 25 novembre 2007

Nicolas Peyrac écrivain

On connaît Nicolas Peyrac chanteur, on ne sait pas toujours qu'il a plusieurs cordes à son arc, des talents multiples : pas seulement chanteur, mais auteur-compositeur-interprète, il est aussi photographe, et écrivain.

Et passionné de cinéma, alors qui sait si un jour... ?

Ecrivain-romancier, Nicolas Peyrac a publié deux romans :
«Qu'importe le boulevard où tu m'attends»*,
et «J'ai su dès le premier jour que je la tuerais»**.

Sous ces titres énigmatiques se révèle une oeuvre originale, personnelle, tenant à la fois du roman et du scénario, mêlant fiction, souvenirs et réflexion : un scénario aux accents de journal intime pour le premier, un beau thriller amoureux pour le second. Parmi les constantes, on retrouve le questionnement sur l'attachement et la relation amoureuse, l'émotion des sommets aux abîmes, le besoin de liberté et d'évasion, et, sous-jacente, l'interrogation sur le sens de l'existence. Mais rien de lourd pour autant, l'écriture est légère, poétique, savoureuse, musicale : on l'imagine lue en voix off sur un travelling onirique... On ne s'en lasse pas.

Comme un film dont les images vous restent en mémoire et au coeur.

Je vous invite à y plonger sans tarder.


Catherine
25 11 2007


* Editions internationales Alain Stanké, 1994, (disponible ici)

** Editions de L'archipel, 2006, (en librairie)


mercredi 21 novembre 2007

Eclaircies

Cet automne aux allures d'été indien exceptionnel nous avait presque fait oublier les intempéries de saison ! On s'accoutume bien à vivre en pleine lumière... (phrase à méditer)

Mais du coup, la pluie, normale, bien de saison, bénéfique et nécessaire pour remplir les réserves d'eau potable, nous surprend, et on la boude. C'est qu'arrivant en novembre, elle traîne avec elle grisaille, ciel bas, et pénombre en plein après-midi... Car les jours raccourcissent, inexorablement.

Alors on remarque à nouveau les éclaircies, chaque rayon de soleil est un bienfait, on le guette, on l'espère, on l'attend... et on le prend comme un cadeau.


En voici un peu, pour éclairer votre journée.



Cath
21 11 2007

vendredi 16 novembre 2007

Premiers frimas

On s'y attend, mais ils nous surprennent un peu malgré tout.
Les premiers froids nous rougissent le nez et les doigts, nous raidissent la nuque, nous recroquevillent les orteils... le temps de s'adapter et de s'y accoutumer.

La nature, à peine sortie de l'été, des festivités d'automne, en est saisie, glacée, pétrifiée. Ce n'est pas l'hiver encore, juste un avant-goût, pour nous prévenir...

Ces perles de givre, premières pâleurs, flocons ou glaçons ne sont là que pour mieux renvoyer la lumière, jeter quelques grains de sel d'innocence sur les couleurs de novembre...

Photos
Cath

11 2007


Accord en corps

Merci mon corps.
Merci que je t'habite, merci de me faire voir, sentir et percevoir le monde et la réalité. Les autres et la vie.
Merci de me mouvoir, et de répondre présent... la plupart du temps.
Quelquefois un peu moins, tu grinces et tu m'ennuies. Tes imperfections me chagrinent. Tu te manifestes en douleur et en maladie... Alors tu m'enseignes indulgence, patience et humilité. Mais enfin ce n'est pas souvent. Si je t'ai négligé, tu me pardonnes. Je ne t'oublie jamais vraiment.
Car tu sais m'offrir de tels cadeaux : les moments où l'on est en phase, tellement.
Seul, dans le bien-être d'une pause, une sensation de chaleur alanguie... Le plaisir vif d'une fraîcheur ou d'une glissade... La plénitude d'un beau geste ou d'un mouvement huilé, après l'entraînement et l'effort pour y parvenir... Le ressenti intense d'une émotion esthétique, qui donne des frissons dans le dos, coupe le souffle, pour, l'instant d'après, mieux le libérer.
A deux, dans l'harmonie d'un pas de danse, l'échange intense d'un regard... La vibration du toucher... L'inépuisable bonheur du corps à corps... L'étonnement toujours renouvelé de ces instants où l'on côtoie l'infini... (Parler de plaisir est trop réducteur).

Je ne laisserai pas dire que ce n'est rien... que c'est méprisable, vain, ou pire, mal ou punissable : empêcheurs de jouir, empêcheurs de vivre, passez votre chemin ! Allez voir ailleurs si j'y suis : je n'y serai pas...

Je reste là, sans hésiter : l'âme chevillée au corps.


Cath
11 2007

Images :
Matisse : Nu, 1952
Scotin : Les amours pastorales de Daphnis et Chloé, 1731

mercredi 14 novembre 2007

Giboulées de novembre

Et pourquoi seraient-elles réservées à mars, l'insolent, le jeune et intrépide mois de début d'année, qui nous emmène vers le printemps puis l'été ?

Voilà que le sombre novembre, que l'on voit toujours si triste et si mélancolique, décide de s'amuser un peu !

Il s'offre des giboulées, un caprice me direz-vous... Le temps passe du coq à l'âne, c'est un vrai festival !

Car ce ne sont pas des giboulées comme les autres : pour mieux nous étonner, il déploie tous ses talents, ses crayons, ses pinceaux, et les éclabousse de couleurs !

Cath
14 11 2007

Photos Cath : matin brumeux, après-midi mitigé, soir neigeux...

dimanche 11 novembre 2007

Un autre novembre

Humeur blues de novembre...
Ne pas se laisser assombrir !

Lumières sur : ... un autre Novembre.


Photos Cath :
campagne en Lunévillois,
feuilles de chêne.

dimanche 4 novembre 2007

Novembre

Humeur ? novembre.
Tout est dit.

Que voulez-vous ce n'est pas tous les jours juillet.



Cath
4 11 2007

jeudi 1 novembre 2007

Rouky

Avant de tourner les talons, octobre nous a fait un dernier cadeau... roux : Rouky !

Un petit amour de chat perdu, qui traînait dans le quartier depuis plusieurs jours, est entré chez nous un soir... Nous n'avons pas eu le coeur de le remettre dehors. Nous l'avons nourri, gardé une nuit :
« On verra bien demain !.. »

Mais le lendemain, après une soirée de câlins, une nuit paisible, une bonne partie de jeux et de rires, un peu d'exploration au dehors mais pas trop, l'air de dire « rentrons vite, je me plais ici ! »... le petit chat roux nous regardait toujours avec ses grands yeux... ses gestes délicats et son charme nous attendrissaient... il avait conquis toute la famille !

Alors voilà, renseignements pris il n'était effectivement à personne. Il a choisi sa maison, notre maison, et nous voici ravis de ce beau cadeau d'automne.

Bienvenue chez nous, Rouky !


Cath
1 11 2007