dimanche 2 mars 2008
Perdu
« C'est la mère Michel qui a perdu son chat... »
La petite mère Grain de sel aussi, et pas de père Lustucru qui lui a répondu.
Il faut bien se rendre à l'évidence : Rouky ne rentre pas. Trois semaines, et personne ne l'a vu. Au village, on a demandé ici et là, on a sillonné le long des routes et les abords de la rivière : rien ; disparu, volatilisé.
Les attraits d'une chatte ou d'une exploration de l'autre bout du village auraient fini par ramener ses pas un jour ou l'autre par ici, ce n'est pas si grand.
Nous avons demandé à la SPA et à la clinique vétérinaire en ville : rien. Nous avons fait circuler une affiche avec sa photo, sur la camionnette de la boulangère ambulante qui fait le tour des villages environnants. Nous avons eu un petit espoir : quelqu'un nous a appelé du village derrière la colline, à quelques kilomètres d'ici, on avait retrouvé un chat roux perdu ! Nous y sommes allés, le coeur battant... mais ce n'était pas Rouky. Ce matou-là était bien plus gros, moins rayé, plus blanc. Celui-là a erré dix jours et a trouvé un foyer chaleureux. Un de sauvé !
Mais Rouky n'a pas été retrouvé. S'il reste un espoir, il est mince. On l'attend encore un peu, mais de moins en moins. Le plus plausible est que notre petit chat curieux ait été emporté par un renard à la nuit tombante, car ils s'approchent des villages à la recherche de nourriture, et les volailles et lapins sont rentrés le soir...
La vie est faite de grands et petits deuils ; c'en est un. Peu à peu on se fait à l'idée. Le souci s'estompe, et la peine aussi : il nous a fait le cadeau de sa présence, il nous faisait tout le temps rire ou sourire !
S'il est au paradis des chats, ils ne doivent pas s'ennuyer.
Cath
02 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire