Le ciel un soupçon plus clair
Trois fois rien quelque chose
Qui rend l'aube plus rose
Le petit matin pailleté
D'une pâle et timide clarté
Ce ne sont qu'indices et prémisses
Deux trois traits une esquisse
Trop tôt pour parler de verdure
Un peu de mousse sur le mur
L'herbe est encore gris foin fané
L'écorce des arbres nue
Les bourgeons à peine nés
Mais la terre s'attendrit
Et ça et là se fend
D'un bulbe qui fleurit
L'austère hiver se rend
Les jaunes d'or sont les premiers
Suivront les roses et les blancs
Puis avril et ses verts sucrés...
Tu as vu ? C'est le printemps.
mars 2008
2 commentaires:
Très joli, Cath!
Vous me le rappelez Cath !
Merci !
Je vais regardez ma journée d'un autre oeil. :-)
Et aussi, très beau... quel plaisir...
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