dimanche 6 janvier 2008

Jours meilleurs

Il y a toujours des raisons d'être en colère, des choses auxquelles on ne peut se résoudre : et alors il ne faut pas se taire. Parce que ça va mieux en le disant, et parce que si on le pense à plusieurs, il y a un espoir, des possibles...

Et puis quelquefois l'horizon s'éclaircit, il y a des jours meilleurs. Alors il faut le dire aussi !

Quelquefois tout ça ne dépend pas de nous... Mais ça n'empêche pas d'être concerné. Des coups de gueule sur ce blog, je n'en ai pas mis beaucoup : un seul vrai, « Rouge colère », (l'autre est un gag). Je voulais y donner une suite. Car cette « rouge colère » touchait pas mal de gens, et surtout, parmi eux, des amis. Ils ont eu depuis des jours meilleurs, des éclaircies : je voulais les partager, le dire aussi. Pour dire que l'espoir n'est pas vain, qu'on peut y croire. Et parce que le mieux tient à eux, à leur courage et leur ténacité, leur refus de se résoudre à sombrer. Et que je suis heureuse pour eux, et fière d'eux.

L'amie assistante de direction n'a pas été virée : elle a eu des précisions sur la redéfinition de son poste et ce qui en était attendu. Elle a obtenu un délai de mise à l'épreuve. Alors elle a mis les bouchées doubles pour réorganiser son travail, et à l'issue de la période d'essai, a été confirmée dans son poste !

Après son problème de santé, l'amie et collègue secrétaire a été nommée à sa demande à un autre poste, pas facile car il s'agit de deux mi-temps différents, dont un où elle a des nouvelles fonctions et pas mal de choses à apprendre, dans un domaine qu'elle découvre. Elle y fait face et s'y adapte bien.

L'ami cadre licencié sans préavis, n'a pas poursuivi son employeur dans une procédure longue et incertaine, il a préféré une négociation amiable, pour mieux tourner la page et faire des projets. A présent il crée son entreprise et va de l'avant.

L'ami qui écrit des articles de journal et n'avait pas de statut, a trouvé un emploi à temps partiel dans un autre domaine, ce qui lui assure une situation moins précaire. Il poursuit parallèlement son activité de rédaction où il est très apprécié.

Un ami dont je n'avais pas évoqué les soucis liés à son travail, a, par son investissement sans relâche toute cette année, confirmé (s'il en était besoin) ses compétences, et conforté la situation de sa société.

Je n'ai pas de nouvelles de tous. Les situations de précarité perdurent, je le vois dans ma pratique de travail social, et le monde du travail est dur et sans pitié : je ne dis pas ici le contraire, et ces exemples le confirment aussi. Mais je voulais simplement vous dire et vous faire un coup de chapeau, à vous et à ceux qui se battent, qui essaient, qui y croient, car il y a des jours meilleurs... et vous les avez bien gagnés !

Pour le reste, je garde mes convictions et ma colère intactes, pour dénoncer ce que je peux.


Cath
janvier 2008

Photos CGP :
- Soleil d'hiver
- « Pour tout l'or du lendemain matin... »

1 commentaire:

Anonyme a dit…

je partage complètement ta colère, je la situe parfaitement. Mais merci de nous apporter ce petit bout d'espoir...il est vrai que les plus téméraires obtiennent des résultats... Malheureusement, cela est plus difficile pour nombre de pers que nous rencontrons tous les jours dans notre job, ceci a pour résultat de me rendre un peu plus pesimiste tous les jours....Il faut que je résiste ..........

Béa