dimanche 11 avril 2010

Marathon des sables (3)

Ils sont arrivés !
Qu'ils aient mis 20h (pour les premiers), ou jusqu'à plus de 60 heures (pour les derniers) afin de parcourir les 250 kms de sable, de dunes, de cailloux, de chaleur et de peine de ces 6 étapes, ils ont gagné, ils sont "finishers", ils ont franchi la ligne d'arrivée !
Ils sont hagards, hébétés de souffrance, de douleur, d'épuisement, mais heureux, en larmes, gagnants.

Ils ont réussi l'épreuve, ils ont dépassé leurs limites, vaincu (pour cette fois) le désert !
Mohamed Ahansal, Marocain de 37 ans, remporte la première place, pour la troisième fois, et réalise une performance en arrivant vainqueur à toutes les étapes cette année.

Bravo à tous les participants du 25e Marathon des Sables, toute notre admiration pour leur courage jusqu'au bout !

« Fais de ta souffrance un chant d’amour pour l’oublier. »


Photos : site http://www.darbaroud.com/


14 avril 2010, BONUS :
A voir et à lire, l'article du Républicain Lorrain, ici.

(L'est Républicain en publie un aussi dans l'édition Lunéville, ce mercredi 14 avril, mais inaccessible sur internet sans abonnement, dommage.)

4 commentaires:

usclade a dit…

Quel courage ! et quelles photos !
Comme quoi, on peut vivre des sensations fortes, des aventures et des émotions extrêmes sans avoir besoin de bolides assourdissants, polluants et destructeurs...
Bises ensablées :-)

Anonyme a dit…

La citation en italiques gras est-elle un proverbe arabe ?
En tout cas, un grand merci à Cath de l'avoir trouvée; elle comprendra pourquoi.
Et pourtant, c'est bien dur à mettre en pratique.
Et c'est ainsi qu'Allah est Grand.
Hutin Hattin (*).

(*) Hattin = victoire de Saladin (pardon, Salaa' ad Din) sur les croisés.

Cath a dit…

> usclade : oui, c'est autre chose !

> Le Hutin : c'est un proverbe touareg...

Anonyme a dit…

Quand on voit leur détermination, leur joie, leurs pleurs aussi , et surtout leurs cris , cette clameur qui monte, comment ne pas penser à cette phrase de l'Evangile selon Saint Jean , I , 19-28 :
"Je suis la voix qui crie dans le désert (Ego phonê boountos en tê eremo, en grec). (*)

(*) Et non pas l'évangile de Jean .

Hutin catholiquien.