dimanche 4 juillet 2010

Centre Pompidou Metz (1)

"J'avancerai dans la beauté
J'avancerai dans la beauté
Beauté devant moi
Beauté derrière moi
Beauté au-dessus et en dessous de moi
Beauté tout autour..."

Me reviennent les paroles de ce chant chamanique, chanté par Gabriel...

C'était le cas ce jour-là : beauté tout autour... un vrai bonheur.
Et en plus, une belle journée d'amitié !

Mais allons-y, si vous voulez :
le Centre Pompidou de Metz est magnifique, déjà, en soi.

Pas décrié avant d'être apprécié, comme à ses débuts son homologue et prédécesseur parisien, le Centre Beaubourg : non, celui de Metz fait d'emblée l'unanimité.

Le succès est immédiat, réel déjà : l'affluence sur le site dépasse les meilleures prévisions qu'on avait faites, montrant bien le besoin et l'envie du public pour un lieu d'art de ce type, et l'enthousiasme véhiculé par bouche-à-oreille dès son ouverture en mai.

Le bâtiment est un chef-d'oeuvre, bâti sur une idée géniale : imaginez plusieurs parallélépipèdes rectangles, comme des paquets de petits-beurre, posés l'un sur l'autre mais pas empilés parallèlement : pivotant, décalés, pour faire une étoile. Les rectangles sont ouverts, vitrés aux extrémités pour offrir une vision panoramique depuis l'intérieur, différente à chaque étage. Mettez là-dessus une toiture souplement tissée pour épouser le tout. L'ensemble, sur un bel espace dégagé, dans des matériaux superbes (bois, verre) tient à la fois de la yourte et du paquebot, architecture étonnamment moderne mais pas dépaysante, d'une harmonie pure dans le paysage urbain messin éclairci par cette trouée dans la ville.


L'intérieur laisse voir la structure et ses transparences à plusieurs niveaux.

De beaux volumes où l'on respire, où l'on se sent porté.



Les larges baies vitrées s'ouvrant sur la ville offrent des belles perspectives.


Un effet de contre-jour rend le public presque personnage d'une oeuvre entre photo et toile...

Au-dessus des galeries du rez-de-chaussée, un miroir géant suspendu au plafond nous incite à nous repérer, et fait un tableau en mouvance.


Des installations font partie du décor, se fondant avec le reste des oeuvres.


Envie de poursuivre la visite ?

5 commentaires:

Gérard a dit…

Etonnant de voir comment, du réaménagement du quartier des halles à Paris avec un centre Beaubourg résolument moderne, on repart de ce lieu, on l'exporte, pour retrouver à Metz une architecture qui évoque, jusqu'à la "tente" qui le recouvre, l'idée d'une halle commerciale ou de l'étal d'un marchand des quatre saisons... Et c'est beau... Et le plus fou c'est que l'on se prend à regretter les halles Baltard, leurs verrières, leurs chapiteaux...

brunette de G a dit…

Bonjour, de telles photos donnent envie d'aller faire un tour dans ce quartier messin et d'aller visiter ce superbe musée... Mais pour que l'hommage soit complet quel est le nom de l'architecte ou groupement qui a construit ce bâtiment? Merci
A tout bientot.

Cath a dit…

> Gérard : bienvenue ici : j'aime bien l'idée de l'étal de marché, ainsi, avec les halles la boucle est bouclée.
Ah, les halles Baltard, ça avait de l'allure oui !

> bonjour Brunette ! Tu as raison : il s'agit de Shigeru Ban et Jean des Gastines. Pour plus d'infos, voir l'article très documenté de Wikipédia.

Shigeru Ban se serait en fait inspiré, pour la construction, d'un chapeau chinois !

Anonyme a dit…

Superbe visite sans avoir à se déplacer ! pour le moment s'entend mais on trouvera bien l'occasion, enfin j'espère ! merci Cath, bises et bon vent du côté de la Rochelle :-)
Fanny

Joel a dit…

En tout cas, un bel exemple d'architecture.
Va falloir que j'y aille faire un p'tit tour.
A+