lundi 23 juillet 2007

Etang


Etends tes eaux calmes ô mon étang
Etang tes eaux calment mes attentes
Etends-toi taiseux au bord de l'étang
Tant d'eau calme apaise les tourments
Le temps repose autant qu'il te tourmente
Tant que le temps t'attend il t'entend
Ne tends pas autant à caler ton temps
Si calme l'étang le temps te sera lent
Apaise tes pas tout en allant
Ton âme sera en paix dans un moment.


Cath
juin-juillet 2007


A la lecture, cela paraît vraiment mélancolique... pourtant je ne le suis pas ! C'est juste un jeu avec les mots, et le plaisir de partager ces images d'eaux dormantes, si romantiques.



Une petite libellule qui s'est laissé approcher... coquette, pour montrer sa délicatesse.

7 commentaires:

Réverbères a dit…

Il est temps de s'étendre
Qu'il y ait tant de temps
À tant se faire tendre
Et tendre un piège aux taons
Tant qu'il est encore temps
De tenter de se détendre

J'aimais tant
Je m'étends
Jamais tant
Geai m'étang !

Cath a dit…

Bravo, le jeu de mots est contagieux je vois !

Anonyme a dit…

Que dire de plus après deux as de la plume ? Je ne m'étang pas...je m'écrase.

Cath a dit…

T'entends-je ?
Tentes-tu de temps en temps
de tuer ces taons
qui tantôt tant et tant
t'entêtent ?!

Le Hutin a dit…

Notre Catherine m'épate un peu plu à chacun de ses messages: la fraicheur de la simplicité alliée à la maîtrise du verbe.
L'étang ; l'eau calme après les remous (cf "Ambassadeur des bêtes" de Grey Owl), l'étang où le ciel se reflète et se répand.
D'étang en étang,
Bon an mal an,
D'étang en étang
Du Saskatchewan.
(On est prié de bien vouloir lire l'oeuvre complète d'Archibald Bellaney, dit "Grey Owl" dit "Le hibou gris", dit encore "Wa-sha-quon-asin" c'est à dire "voyage-la-nuit" en langue ojibway).
Il y a beaucoup d'étangs au Saskatchewan.
Ouaip.

Le Hutin.

JPK a dit…

J’arrive, je ne suis pas en grève. M’étant absenté pour faire le pont, je suis en retard donc pas dans les temps. Les tempes en sueur, porte-drapeau du roman fleuve, je perds pieds. L’étendard mouillé est lavé ! Et tant pis, le fanion étanche étant trempé tant et tant s’étend au fil de l’eau sur l’étendue de l’étang. Je pourrais en avoir marre et envoyer la mare au diable. Mais une mare ressemble t’elle comme deux gouttes d’eau à un étang ? Les tantièmes font la différence. Et tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle fuit. Car fuir est plus joli que se casser

Cath a dit…

clap, clap, clap, bravo !

Et tant va la cruche à l'eau qu'à la fin la coupe est pleine !
(Mais non, ça c'est autre chose, un autre jeu... Quoique ?)

J'adore "Fuir est plus joli que se casser" et tout l'enchaînement d'ailleurs.