samedi 1 septembre 2007

Pour la vie


Ils ont 20 ans... et à peine quelques poussières de plus.
Ils ont dit « oui » : ils se sont dit oui, pour la vie.
Quelle joie et quel enthousiasme, quel rayonnement, quel bonheur dans leurs sourires, dans leurs yeux ! Quelle émotion pour eux, pour les proches et amis réunis, et quelle belle fête autour d'eux !

« Pour la vie » : quel vertige ! Comment peut-on dire ça ? Je ne sais pas si j'aurais pu le dire, à 20 ans... même avec pas mal de poussières.
Mais je l'ai dit cependant. J'avais presque 40 ans ! Sait-on plus ce qu'est « pour la vie » ? Il me semble que oui : on en sait au moins autant, c'est-à-dire qu'on sait qu'on ne sait pas grand chose ! On en a de plus en plus conscience. Alors on se dit qu'on avance, ensemble, depuis pas mal de temps, qu'on est embarqués pour un bon moment, que l'engagement, on le vit tous les jours, et qu'on peut le faire au grand jour, un grand jour, y mettre les projecteurs et l'affirmer haut et fort ! On en sera au même point, mais un pas plus loin : on l'aura dit. Et signé. En pleine lumière. Sans hésiter, sans vertige... Ou un vertige délicieux. Dans l'ignorance et l'inconscience la plus totale de ce qu'est « pour la vie », mais c'est cette inconscience, humaine et magique, qui porte le plus loin et le plus haut nos projets, nos espoirs, nos élans. Notre amour.

C'est cette petite lumière qu'il y a dans leurs yeux... et qui mouille un peu les nôtres, à chaque mariage.


Cath
1 09 2007

2 commentaires:

  1. MAIN COURANTE

    Il n’avait pas l’ pied marin
    Elle avait des doigts de fée
    Elle lui donna un coup d’main
    Et lui lui cassa les pieds

    Il n’avait pas l’ pied marin
    Elle avait des doigts de fée
    Il fit des pieds et des mains
    Et elle lui fit un pied d’ nez

    Car elle le mit à l’index
    Comm’ il avait la main leste

    Il avait une jambe de bois
    Et elle pas pein’ un pied bot
    Pouvait pas fair’ l’premier pas
    Bien qu’il l’avait dans la peau

    Il avait une jambe de bois
    Et elle pas pein’ un pied bot
    Il voulait être son bras droit
    Elle était à fleur de peau

    Il fut pourtant à deux doigts
    D’lui passer la bague au doigt

    Malgré cette mise à pied
    A vouloir prendre le sien
    S’y prit comme un estropié
    Pour lui demander sa main

    J’ai un joli pied à terre
    Cela me fait une belle jambe
    Il était sur le pied d’guerre
    Elle le prit par d’sus la jambe

    Cela lui fera les pieds
    De m’mettr’ la main au panier

    Il allait jeter les gants
    Et prendr’ ses jambes à son cou
    Elle eut le geste élégant
    De le prendr’ bras d’sus bras d’sous

    Un coup d’pouce elle lui donna
    Quand il fut pieds et poings liés
    Vers un ban elle le mena
    Qu’on venait de publier

    Les doigts d’pieds en éventail
    Pour la vie et des virgules
    Un bras autour de sa taille
    Sa moitié avec son Jules

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  2. En vers, en humour, JPK nous en fait une chanson !
    :-))

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