mercredi 28 septembre 2011

Poètes et jardiniers

Ah, voilà ! J'ai retrouvé la chanson que ces mots m'évoquaient :
et quelle (magnifique) chanson !

Elle est de Morice Bénin : Poètes et jardiniers.

"Ils sont immortels les poètes et les jardiniers
Ils sèment leur graines insouciants du temps passé
Et jour après jour leurs gestes parlent pour eux
Eveilleurs de verbe artisans d'arbres et de fleurs

Ils sont immortels les poètes et les jardiniers
Rebelles involontaires ils parient sur la floraison
Ils ont la science et la patience au bout de chaque doigt
Loin des chemins tracés leur âme est un hortensia

...
Et pourtant ...
[...]
En ces temps beaucoup trop bavards
On les ignore superbement !

[...]

Ils sont immortels les poètes et les jardiniers
Ils sèment leur graines insouciants du temps passé
Et sans le savoir leur vie est un matin d'été
Une clameur de vent qui s'ouvre sur l'éternel."


Il fallait vraiment la retrouver...

Et d'ailleurs je vous l'offre, à écouter :




Merci l'artiste...

lundi 26 septembre 2011

Les poètes et les jardiniers

D'accord...

c'est un peu la pagaïe, ce jardin !

Et celui du voisin ne vaut guère mieux :

l'oeil avisé du jardinier y verrait quelque négligence, manque d'entretien au risque de friche imminente...

Mais celui du poète, dites-moi ?

N'y a-t-il pas infiniment de grâce à laisser un peu de place à la verdure, libre, nature ?

"Lalala lala... les poètes et les jardiniers" : ils sont associés dans une chanson j'en suis sûre, laquelle est-ce donc ? Ne dites pas non, elle chante dans ma tête : aidez-moi à la retrouver ! C'est la pagaïe aussi dans mon juke-box !

Un indice : il me semble que ça pourrait être de Julos Beaucarne, ou un artiste dans ce style ?

dimanche 18 septembre 2011

Femmes en fil



Claudine Meyer a installé ses femmes en fil de fer au Jardin de l'Abbé, à Lunéville, pour l'été : une marche silencieuse, restée mystérieuse, jusqu'aux prémices de l'automne...
"Secrets silences", "fragments d'intime" : l'extérieur et l'intime se mêlent , puisqu'on voit de ces formes humaines tout et rien à la fois. Ces femmes fantômatiques plantées au coeur du petit jardin calme dans la ville lui donnent un air de conspiration, de chuchotement, de confidence...
On s'en retourne avec le sentiment d'avoir déniché, et emporté, un secret, beau à ravir.