jeudi 31 juillet 2008

Vacances

Je n'ai pas trouvé mieux comme image des vacances ! Ce n'est pas que la plage soit indispensable aux vacances, ni que j'y séjourne beaucoup, ni que j'ignore d'autres activités ou lieux merveilleux... Mais avoir le temps de regarder ses pieds, qu'ils soient nus, qu'il fasse chaud... Et ne rien avoir à faire, aucune contrainte... Avoir la liberté de voir défiler le temps, ou de contempler ses pieds qui jouent avec le sable... C'est une belle détente, une pause précieuse et bienvenue.

Bon, pour le moment je n'en suis pas là : en vacances depuis une heure, j'ai encore du mal à réaliser que c'est pour trois semaines ! Trois semaines sans travail, sans bureau ni coup de fil ni rendez-vous. Ouf ! J'aime mon travail, mais il y a des moments où je sature : et là ça fait un moment, plus d'un mois que j'aspire à faire une coupure.

"Sans"... sans tout cela donc, mais "avec", avec quoi ?

Avec mes proches, pour se retrouver ensemble, à faire, à parler, à jouer, ou ne rien faire, juste passer du temps hors du rythme habituel...
Avec des horizons nouveaux à aller voir : les Pyrénées nous attendent. Quelque part entre Andorre et Perpignan, en montagne, pas très loin de la mer, près de l'Espagne : rien que les mots prêtent au rêve...
Et avec des horizons connus à revoir : l'Auvergne où l'on retrouve la famille. Pour quelques moments de retrouvailles, pause joyeuse et chaleureuse...

Bon, c'est pas tout ça... mais j'ai les bagages à finir !

A bientôt : j'ai beau essayer de le voir passer, le temps va m'échapper je le sens !


Photos : Cath, Corse 2006

mercredi 23 juillet 2008

Nez en l'air

Balade estivale fraîche à Nancy, entre chien et loup, le nez en l'air : parce que le nez en l'air le regard s'élève, le ciel est plus bleu... Le ciel est, tout simplement.

La lumière, les ors plus brillants...


Quelques sourires, des clins d'oeil, des surprises.

Un cheval volant qui n'est pas Pégase.


Des façades en trompe-l'oeil, d'autres, mises en beauté, illuminées.




Et des fleurs en l'air : je n'ai aucune idée pourquoi, dans cette rue uniquement. Mais c'est bien mieux que si elles n'y étaient pas !

Cath
juillet 2008

dimanche 20 juillet 2008

Mystère

Où vont les chaussettes quand elles divorcent ?


Franchement, je me demande.
De lessive en lessive, de semaine en semaine, j'attends et j'espère : mais au lieu de diminuer, le nombre de chaussettes célibataires augmente et me désespère ! (enfin, c'est une façon de parler, hein...)
Il y en avait une, puis deux, trois. Je viens d'en remarier une paire en faisant du rangement dans l'armoire de mon ado de fiston ; c'est toujours une petite victoire...
Et nous voilà avec six chaussettes désassorties ! C'est un comble. Un vrai défi à mon organisation du linge, qui perd peu de choses, pourtant.
Mais là, c'est un mystère. Ces six-là me narguent, c'est certain. Ou alors on se fait voler par un unijambiste. Voire deux, de pointures différentes.
C'est fou comme l'imagination peut s'inventer des coupables. De vaines raisons.
Mais enfin, j'ai râclé le fond des bacs à linge et tiroirs : rien.
J'attends qu'une ou l'autre des lessives qui arrivent fasse émerger par miracle l'âme-soeur, pour apparier les paires. Mais non.
Alors, vous y comprenez quelque chose, vous ?
Six esseulées. Un tel score, c'est du jamais vu ! Ou alors 'y a longtemps, ou bien j'ai oublié...
Et dire que les garçons ne sont pas encore rentrés, et qu'ils vont arriver avec des valises pleines de linge sale... ça promet !
Et je ne vous parle pas des vitres à faire, du rangement qui laisse à désirer, du repassage en retard...
Il me semble que j'ai besoin de vacances, moi !
Possible que ce soit ça, oui, le nombre de chaussettes perdues : un indice de ras-le-bol, un genre d'Echelle de Richter de l'état de fatigue de la « maîtresse de maison »... qui ne maîtrise plus la maison...

Vivement les vacances !

Cath
juillet 2008

lundi 14 juillet 2008

Un jardin pour la paix

Je vous parlais de jardin, mais là, il s'agit de tout autre chose ! Entre mon petit carré de potager et celui-ci, la marche est haute : c'est un étage, un pas de géant !

Au pied de l'imposant ouvrage historique de la citadelle de Bitche, est créé pour le plaisir, la promenade et le repos, un jardin pour la paix : joli symbole que ce parc richement planté et orné de compositions pleines d'imagination, créations de différents artistes-jardiniers.


Dans cet espace de fraîcheur, de senteurs, en plus de plantes et de fleurs on cultive luxe, calme et volupté, poésie et humour : les ingrédients de la paix...

Tableaux choisis, en leurs titres originaux :


- "Le jardin météorique" :

- "Le jardin migrateur":

- "Roule ma poule" :

- "Rêve dingue" :

- "L'école buissonnière":

- "Water glass garden" :


- "Plonger dans l'inconnu" :

...


J'espère que la balade vous a plu, autant qu'à moi.

Que la paix soit... sur le monde, comme ce jardin : à portée de main.


Cath
14 07 2008

mercredi 9 juillet 2008

Cultivons notre jardin.

« Il faut cultiver notre jardin » : il en a de bonnes, ce Monsieur Voltaire ! Candide, en vérité.
Car enfin, je ne sais pas comment les autres font, mais le jardin, chez nous, va plus vite que nous. On n'a qu'un petit carré de potager pourtant. Mais c'est chaque année à peu près le même scénario. On commence dans l'enthousiasme ; déjà un peu en retard, mais enfin on le fait, bien souvent à l'initiative de Fabien (qui a 10 ans) : on désherbe, on bêche, on prépare... On imagine, on se réjouit d'avance en voyant toutes les possibilités de cette belle terre fraîche. On discute, on projette, on choisit. On tient compte de ce qui reste en terre, et de ce qu'on peut ajouter. Une année après l'autre, quelques variantes : la rhubarbe est une valeur sûre (au propre comme au figuré), « les fraises de Fabien » ont été abandonnées quand les fraisiers ne donnaient plus, on les avait appelées comme ça car il y tenait beaucoup, il aimait les cueillir et nous les apporter fièrement... mais il n'en mange pas ! Alors on opte pour quelques pieds de tomates et des salades, des haricots verts, des courgettes, cette année des radis et une pousse de concombre... On va acheter ou l'on récupère auprès de collègues généreuses et expérimentées des graines ou plants à repiquer. On calcule comment les disposer au mieux. On sème, on plante, on fait comme on peut sur le peu de place dont on dispose. On arrose. Et puis on attend.
Et puis la vie va, nous disperse ici et là, en cette fin d'année scolaire bourrée d'échéances : réunions diverses et festivités associatives, dossiers scolaires, inscriptions, préparatifs de vacances... Sans compter le travail, la famille, et le temps sur l'ordi, qui nous accroche longtemps quand on a des choses à y faire et/ou qu'on aime ça...
Et puis on ne le voit pas venir... Et le jardin qu'on a délaissé, négligé, se retrouve envahi par les herbes !

Comment est-ce possible ?!
Au début, bien honnêtement, on arrose, on bine, on le soigne, le bichonne. Les premiers temps, on vient le voir, on guette la levée des semis, l'évolution des plantations, on traque les petites pousses suspectes... Comme le petit Prince sur sa planète.
Et puis le temps passe... et nous dépasse ! C'est que les « mauvaises » herbes poussent encore plus vite que les « bonnes »!
Bon, tant pis, nous ne serons jamais jardin primé ni jardinier modèle...

Mais enfin, rien n'est perdu : nos plantations ont poussé, les radis sont à croquer, les salades aussi, les concombres, courgettes et tomates ont des fleurs comme autant de promesses, et déjà des petits fruits...

Un peu de nettoyage et notre potager reprend figure avenante, pour ne pas dire fière allure. Et surtout, on se régale de notre « production », et c'est un petit bonheur.

Alors pour cette satisfaction, d'accord Monsieur Voltaire, « il faut cultiver notre jardin »...

Sans parler de tous les petits et grands plaisirs de tous les jardins qu'on cultive, bien sûr, au propre comme au figuré : jardins de fleurs, jardins secrets ou symboliques, de mots, de musique, d'art ou d'émotions...

Cath
juillet 2008