lundi 16 juin 2008

Mois de roses


La vie n'est pas un chemin bordé de roses...
Cependant juin nous le fait croire.
Les roses sont partout, à foison et profusion : elles se déclinent en rose délicat, saumon précieux, rouge passion.


Leur abondance et leur fidélité chaque année nous invitent à sourire, à nous attendrir, à admirer, à espérer. Je leur en sais gré.


Car l'heure est plutôt à la morosité. A la lucidité.
Si j'ouvre les yeux autour de moi, au-delà des roses, j'ai bien envie de crier. Des coups de gueule, il y a de quoi en pousser ! On peut en écrire un par jour, en remplir un blog. Bêtise, cupidité, soif de pouvoir... alimentent injustice, cruauté, misère et colère. Le monde ne tourne pas rond.
Et pourtant... il tourne. Et j'en fais partie.
Les humains sont capables du meilleur comme du pire. Et moi aussi. Et chacun de nous.
La lucidité ne me rend pas optimiste.
Il y a tellement de choses à hurler.
Et cependant il y a quelque chose de plus fort en moi, naïveté ou instinct vital, force de vie, je ne sais pas, mais quelque chose qui refuse la sinistrose. Qui ressemble à l'espoir. Qui veut croire aux jours meilleurs. Au bonheur au présent même.
Pourquoi ?
Et bien... pourquoi pas ?

Les roses y sont peut-être pour quelque chose : des pétales ou des épines, tige ou fleur, que voyez-vous en premier quand vous pensez à une rose ?



Cath
juin 2008

dimanche 15 juin 2008

Heureux pères, bonne fête !

A mon cher papa,

à mon chéri, père de mes enfants,

à mes amis qui sont pères,

je relis ce texte qui a un an, et n'a pas plus de rides qu'eux :

http://cath-grains-de-sel.blogspot.com/2007/06/bonne-fte-papa.html

Bonne fête, les papas !


Catherine



Photo : avec mon père, été 2007.
Cette photo a une histoire : l'an dernier, pour ce message du blog (voir lien), j'ai cherché une photo de mon père et moi, et pour en trouver il a fallu que je remonte à une photo où j'avais dix ans ! L'explication : dans la famille, c'est souvent mon père qui fait les photos, et puis moi aussi. Nous avons ce point commun. Mais du coup personne ne pense à nous prendre tous les deux ensemble ! Alors je me suis promis de penser à en faire : et en été, nous l'avons faite.