mardi 29 mai 2007

Flo


Un tourbillon joyeux qu'on a plaisir à côtoyer, une vague d'énergie toujours pleine d'idées, un grand coeur qui ne recule devant rien : c'est ma soeur, et j'en suis fière !
« Née sous le signe des Gémeaux... », elle a trois ans de moins que moi.
En mai 68, elle a un an : elle se lève, se révolte et franchit les barricades... de son parc !
Petite fille, elle est irrésistible : elle a du caractère, un rire communicatif, une vivacité étonnante.
Adolescente, elle est enthousiaste, passionnée, rebelle. Elle a toujours plein d'amis avec qui elle partage le meilleur, gardant pour ses proches son côté plus ombrageux... qu'on lui pardonne. Elle est parfois difficile à suivre, mais entre soeurs nous avons une belle complicité, partagé des amitiés passionnées, des sorties, des vacances, des moments intenses et inoubliables.
Elle est appréciée partout, est douée pour tout ce qu'elle touche : scolarité puis études, gymnastique puis danse, musique avec la guitare puis l'accordéon, animation pour enfants...
Gourmande, elle n'a pas son pareil en cuisine pour improviser une recette, une sauce ou un dessert.
Inventive, elle trouve toujours le temps et plein d'astuces pour créer un bricolage, un jeu pour les enfants, une histoire ou un petit spectacle pour une fête.
Fidèle en amour et en amitié, rien ne l'arrête quand il s'agit de retrouver ceux qu'elle aime : ni les kilomètres, ni les montagnes, ni les océans.
Généreuse, attachée à sa famille et à ses amis, elle offre sans compter : cadeaux, accueil, hospitalité...
Elle vit en Auvergne, sa région de passion et d'adoption ; elle aime les gens, les contacts, et le terroir, l'authentique. Vétérinaire et maman de deux enfants, elle est aussi musicienne et danseuse, participant avec son compagnon musicien à des animations, spectacles et stages en musique et danses traditionnelles.


Aujourd'hui, 29 mai 2007, elle entame une nouvelle dizaine, et emménage dans une nouvelle maison : que du bonheur !
Je t'en souhaite plein, soeurette. Reste comme tu es.

Bon anniversaire, ma Flo !

Cathy
29 05 2007

mercredi 23 mai 2007

Le jardin de Béa


Le jardin de Béa... c'est bien sûr également celui de son chéri, je ne l'oublie pas, qui en prend grand soin, et de leurs deux ados, qui de temps en temps y contribuent !


Mais pour un titre c'était plus beau.


Le jardin de Béa n'a pas de murs ni clôture, quand on le longe on est déjà dedans.


Sauf ces barrières végétales, haie libre ou arche de clématite.


Des espaces ouverts et aérés, rien de rigide, enfermé ou nettement délimité, et pourtant le tout est très soigné.


A chaque saison ses surprises, ses nouveautés, ses couleurs.


Et toujours une idée de côté, un rêve à bâtir, un projet pour embellir...


Et puis chez Béa c'est aussi... un thé sur un coin de table, une pause-plaisir entre deux courses, un moment d'amitié toujours ensoleillé.




Cath
23 mai 2007

Bon anniversaire, Béa !

mardi 22 mai 2007

Libre



Libre de quoi ? libre de rien
La vie nous cloisonne et nous tient !

La société les lois l'argent
Les contraintes le travail le temps
La mode la norme ce qui se fait dans un temps un lieu donné
Le raisonnable les règles et les limites imposées
L'obéissance la conformité se couler rester dans le rang
Ne pas faire de vagues répondre à ce qu'on attend...

Mais un jour les cadres craquent
Se distendent les chaînes
On se lève pour dire non
Etre libre c'est un instinct un sursaut de vie
Un réveil une révolte
La volonté qui se soulève
L'imagination qui entrevoit autre chose
Le rêve d'y croire
La force de se mouvoir

En temps de guerre des hommes de courage
Résistent et nous montrent le chemin
En temps de paix des gens de foi
Tracent des routes et abattent des montagnes
L'être humain est capable du meilleur comme du pire
Libre à chacun d'en sortir le meilleur

Libre de dire non
Libre de choisir ce qui nous lie
Libre de ne pas suivre aveuglément
La foule la norme la répétition
Libre de poser (se poser) des questions.

Libre de choisir d'autres routes de prendre d'autres voies
Différentes plus difficiles plus escarpées :
Mais qu'est-ce que c'est qu'être humain ?
Peut-être explorer d'autres chemins
Oser aller vers l'inconnu
Libre et seul, puis plusieurs
Construire, espérer, convaincre.

Libre de quoi ? libre d'un rien
Progresser d'un pas, un autre demain,
A plusieurs puis beaucoup on avance
L'homme est capable du pire comme du meilleur.



CGP
mai 2007

lundi 21 mai 2007

Coups d'oeil, clins d'oeil


Journée agréable hier, par un temps doux et humide, presque tropical. Visite à Luxembourg, ville d'Europe, capitale du Grand Duché du même nom. Ah, que voilà une belle capitale ! Le site est remarquable, qui enjambe la vallée profonde et encaissée de la Pétrusse.


Sinon, la ville est propre et cossue, mais au premier abord sans âme ni charme, je trouve. Sauf à prendre le temps d'y flâner, pour en découvrir quelques attraits.


Un palais grand ducal tout ce qu'il y a de plus grand ducal, avec sa sentinelle en faction, paparazziée par les touristes...
Une cathédrale très fréquentée, émouvante de vie et de dévotion.
Des places animées où l'on s'attarde à table, en musique, près de sculptures rondes et bonhommes.


Des parcs et espaces verts foisonnants et reposants.

L'oeil s'amuse de détails clins d'oeil :


fâchées avec l'orthographe, les pancartes de chantier ?!


Mais non, pas toutes !

Autre coup d'oeil, clin d'oeil :


travaux d'approche...


Un moment complice, surpris depuis la terrasse surplombant ces promeneurs.

Luxembourg,
20 mai 2007

jeudi 17 mai 2007

Colline


Le jardin n'est pas très grand chez nous. Mais derrière, il y a des prés, la rivière, quelques arbres et une colline : cette vue nous agrandit l'espace, nous ouvre l'horizon ! L'horizon va jusqu'à cette colline, et c'est un vrai cadeau pour les yeux, pour l'âme, que de respirer devant ce spectacle à la fenêtre.
Je ne le dis pas, mais c'est « ma colline », c'est comme ça que j'y pense. Et j'y suis attachée ! Oh elle n'est pas bien haute, pas bien étendue non plus, mais elle donne du relief au paysage.
Je n'aime pas les plaines sans fin, où l'on voit tout, où rien n'est caché. C'est peut-être parce que je suis née dans une région de bocage ? J'aime que la vue s'arrête, que derrière l'horizon il soit un mystère à deviner, à découvrir.


Ma colline est sous la pluie aujourd'hui.

Mais tous les jours elle change ! De couleur, de ciel et de végétation, au fil des saisons.


Elle se cache bien parfois, et c'est une merveille de la deviner là, au bout du bras, dans la brume, le givre, la neige...






Lorsque le ciel se dégage elle s'éclaire, et tout change.


Les derniers frimas et inondations de fin d'hiver la respectent, elle ne s'en soucie guère.


Quand vient avril elle se pare d'arbres en fleurs, de verts tendres et délicats...


La Vezouze qui serpente à ses pieds fait les matins d'été humides et frais.


Dans la douceur de la lumière du soir, des troupeaux paissent, paisibles.

Si j'avais la main d'un géant, elle serait douce à caresser !
Et les branches des arbres me chatouilleraient le poignet.


CGP
Mai 2007

PS : bizarrement je n'ai pas de vue d'automne.
Promis j'en ferai cette année.

samedi 12 mai 2007

Pas de moi

Des phrases qui ne sont pas de moi, mais qui m'ont touchée, amusée, fait réfléchir. Les aimerez-vous ?
Certaines vous parleront-elles plus particulièrement ?



Etre dans le vent,
une ambition de feuille morte.
(G. Thibon)

A qui sourit la pastèque quand on l'assassine ?!..

Heureux les fêlés, car ils laissent passer la lumière !...

Pourquoi j'écris ?
Ce que j'ai dans le coeur, il faut que cela sorte :
et c'est pour cela que j'écris.
(L Van Beethoven)

Amour ! le seul émoi de ceux que n'émeut pas
l'horreur de vivre...
(Verlaine)

La vie, ça n'est jamais si bon
ni si mauvais qu'on croit.
(Maupassant)

La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie.
(Malraux)

La rouille aurait un charme fou
Si elle ne s'attaquait qu'aux grilles...
(M. Le Forestier)

Une seule joie, et le monde vaut encore la peine.
(Giono)

Je t'aime : est-ce que ça te regarde ?
(Goethe)

Il faudrait essayer d'être heureux,
ne serait-ce que pour donner l'exemple.
(J. Prévert)

Je sais que la nuit s'achève et que demain il fera beau :
l'intelligence est le plus rapide des oiseaux.
(G. Yacoub)

mardi 8 mai 2007

Mourir au printemps


« C'est dur de mourir au printemps
Tu sais »
Nulle saison, qu'importe
C'est dur de mourir en tout temps
De mourir à l'aube de la vie
Quand il manque tant et tant de temps

P... de mort, saleté de maladie
Crabe ou gène qui s'en fout qui vit sa vie
Une vie de vermine qui ronge et détruit
Rouge sang pâle qui mine et qui emporte

S'en fout la mort qui va son chemin
Pas de répit pas de lendemain
Nous laissant là avec notre rage inutile
Incrédules stupéfaits pétrifiés fragiles
La colère sans nom la tristesse sans mots et sans fond

A quoi sert d'être un humain
Comme un animal on est mal
Face au grand vide on ne comprend rien
Face au grand vide on ne comprend rien

Qu'est-ce qui nous reste tremblants transis
Sans passé sans avenir sans répit
Se serrer fort comme des oiseaux au nid...

Et puis les larmes et les mots petit à petit
Quelque chose d'humain peu à peu qui revient
Le souvenir du rire c'est de la vie aussi
Un jour passe, un autre, on pense à demain
On démêle hier aujourd'hui et un peu plus loin

C'est dur de mourir au printemps c'est vrai
Mais la vie avec toi c'était bien
La vie avec toi c'était bien
Et rien ne nous l'enlèvera rien
Où que tu sois, loin, ailleurs, jamais.


A Sylvie,
à Grégory.

Je n'oublie pas :
Bruno, Béatrice, Hubert, Laurence,
partis trop tôt.


CGP
mai 2007

mardi 1 mai 2007

Mue gaie

Un brin de fraîcheur, de blancheur, de senteur, de bonheur pour le 1er mai !


...

Quand un ami m'offre du muguet avec ce petit mot « Mue gaie du jardin », au-delà du clin d'oeil je me plais à penser que le jardin connaît une heureuse mue, se déleste de sa peau d'hiver, pour se vêtir plus léger, en tenue d'été.

1er mai/1er novembre, l'année au jardin se déroule et s'enroule comme une bobine entre ces deux pôles, ces deux passages : l'un vers l'été, l'autre vers l'hiver. Mai voit tout fleurir, sortir et s'épanouir ; novembre tout ralentir, se replier, s'endormir.

Comme les cycles au jardin, ainsi mon coeur tour à tour a besoin de s'ouvrir, de rencontres, de paroles et de joyeuses parties, et puis un moment plus tard, quelques heures ou quelques jours se recueille, se renferme, pour mûrir et songer.

Le temps ensoleillé et lumineux incite à sortir, le temps maussade et pluvieux à réfléchir... Mais ce n'est pas toujours comme ça, on se sent parfois en décalage.
Ce n'est pas triste, c'est juste un fait.

Comme le muguet qui signifie en langage des fleurs « retour au bonheur », et qui a une apparence si simple, modeste et recueillie, je sais que ces moments plus graves ne sont pas sombres, ni durables...
Ils sont nécessaires et font avancer, vers une autre phase, un tour plus loin. Et peut-être, changer un peu : une mue gaie, en quelque sorte.


Crédit photo : Wikipédia, Krzysztof P. Jasiutowicz, GNU FDL licence